Au conseil municipal du 5 décembre

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La démocratie, c’est normalement la délibération. Le fait de parler, de s’écouter de se répondre et parfois de se convaincre…

Normalement , car à Vénissieux ça ne se passe pas comme ça.

Le maire distribue la parole, les élus de la majorité lisent leurs textes préparés par les services, et chacun lève la main pour adopter le rapport.

Et quand des élus d’opposition interviennent pour poser des questions, souligner des contradictions ou même faire des propositions… il ne se passe rien !

Lotfi ben Khelifa a souhaité que les Débats d’Orientation Budgétaires soient à l’avenir plus pédagogiques. Pas de réponse.

Il a souhaité qu’un lieu d’accueil pour femmes en détresse soit installé dans notre ville. Pas de réponse.

Anne-Cécile Groléas s’est inquiété de la possible hausse du pourcentage de logements sociaux avec le rachat par Alliade de 179 logements situés rue Komarov et la construction de 50 autres aux Charréard ; ou de l’avenir juridique du conseil citoyens. Pas de réponse.

Pascal Dureau a interrogé la présidente du Sitiv sur des questions importantes en matière d’informatique pour les vénissians et grand-Lyonnais. Pas de réponse.

Le point culminant fut sans doute atteint lorsqu’à nouveau nous avons interrogé la maire sur son blocage concernant les menus avec et sans viande dans les cantines. Il y eut quelques secondes de silence qui aurait pu annoncer un début de débat…

Mais non,toujours pas de réponse.

Ces longues seconde de blanc après notre intervention n’était que l’expression du mépris de la municipalité à l’encontre de ses opposants politiques.

Décidément, la démocratie à Vénissieux, ce n’est pas encore ça…

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