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Conseil du 20/03 – convention d’objectifs CRESS

rapport n°13 convention objectif CRESS  – Pascal Dureau

Madame le Maire, Mesdames et messieurs les élus, mesdames messieurs.

Notre ville a une tradition de pionnière en terme d’implication du sport au service de l’éducation ou la diffusion de la pratique sportive envers les personnes souffrant d’un handicap.

Depuis le 1er Mars un nouveau chapitre s’ouvre pour les villes pionnières avec la prescription de sport dans le cadre des affections de longue durée (pris en charge à 100%) par les médecins traitants des patients.

Cette activité physique peut se faire pour les patients les plus fragiles par des kinésithérapeutes avec une prise en charge ou des ergothérapeutes et psychomotriciens qui ont alors une prise en charge éventuelle par leur mutuelle.

Je ne reviens pas sur les carences démographiques en kinésithérapeutes sur notre commune, ni sur les difficultés pour ceux ci de trouver des locaux adaptés à l’accueil de tous les publics et l’installation des équipements permettant cette pratique sportive préventive.

J’attire l’attention de notre ville pionnière sur la possibilité dans ce décret de la pratique du sport adapté auprès de professionnels du sport diplômés et de la capacité qu’ont initié plusieurs villes comme Strasbourg, Toulouse, Biarritz et Chambéry, qui ont contractualisé avec les associations sportives de leur ville pour mettre en place ces circuits de prévention par le sport pour les patients dont l’état de santé n’impose pas de recourir à un professionnel de santé.

Mettre en place ces collaborations entre professionnels de santé, les villes, les fédérations sportives serait de plus un atout dans les actions de prévention que l’Etat nous incite à pratiquer dans le contrat Etat Ville.

L’économie potentielle pour la collectivité serait de 10 milliards d’euros par an si les 37 millions de patients concernés participaient.

Un investissement massif des patients ne se fera pas sans un investissement des collectivités territoriales.

Madame le maire, notre ville sera-t-elle toujours pionnière en matière de sport adapté sur prescription?

Conseil du 20/03 – atelier santé ville

rapport n° 6 – atelier santé ville 

Pascal Dureau

Madame le Maire, Mesdames et messieurs les élus, mesdames messieurs.

Le contrat de ville est passé entre l’État et les villes concernées par des quartiers ou les revenus de la population sont plus bas que la moyenne.

Notre ville a donc depuis plusieurs années un contrat avec l’État pour venir en aide à ces populations défavorisées et compenser par une démarche spécifique vers ces populations au titre de la solidarité nationale.

Par exemple, notre ville a décidé d’attribuer la plus grande partie de ces fonds à la construction d’une nouvelle cantine centrale pour les enfants scolarisés en primaire de notre commune pour les repas de midi du lundi mardi jeudi et vendredi, mais une minorité seulement en bénéficie car Vénissieux refuse d’appliquer les recommandations de la commission Stasi ainsi que celles de l’Observatoire de la Laicité.

Même Jean-Luc Mélenchon est favorable aux menus sans viande et végétariens.

La  nouveauté avec le dernier contrat de ville est qu’il contient un volet “santé” qui nous est aujourd’hui présenté.

Dans ce cadre l’Etat a prévu un contrat type avec 3 axes que nous retrouvons dans la présentation.

L’axe 1 décrit le traitement spécifique de la santé mentale tant au niveau du repérage que des structures de dialogue et de prévention. Et c’est bien.

L’axe 2 décrit les démarches de la ville dans ces zones défavorisées pour améliorer par des démarches d’éducation la santé et de prévention. Et c’est bien aussi.

L’axe 3 décrit les démarches entreprises par notre ville pour améliorer l’accès des patients défavorisés aux droits et aux soins.

L’accès aux droits c’est l’ensemble des procédures que la ville met en oeuvre pour permettre aux personnes qui n’ont pas de droits à la sécurité sociale ou à des mutuelles d’en acquérir plus rapidement afin que cela ne soit pas un obstacle à des soins.

Plusieurs dispositifs existent comme les conventions entre les CCAS et la CPAM afin de favoriser la prise en charge plus rapide des personnes s’adressant au CCAS (notre ville a fait le choix de ne pas la signer), ou encore la médiation santé que notre ville a pris en charge sur un contrat avec l’ARS par le biais de l’ADES du Rhône après que la Mutualité se soit retiré du portage du dispositif.

L’accès aux soins, c’est analyser les besoins sans réponse de cette population défavorisée.

Cela comprend l’accès géographique avec la démographie des professionnels de santé et l’accès financier avec le renoncement aux soins notamment concernant la pratique des dépassements d’honoraires ou le refus de soins.

Chaque jour les patients font part de leur difficultés pour trouver des soins dentaires, ophtalmologiques, dermatologues, gynécologues, kinésithérapeutes, médecins généralistes.

Je me suis donc intéressé à la lecture du plan que notre commune propose à l’Etat.

Je lis donc le titre de l’axe 3 en bas de la première page et je cherche donc en haut de la deuxième page les démarches proposées…

mais je ne trouve rien !

je cherche si il n’y aurait pas une troisième page qui décrirait cet aspect essentiel de la santé puisque considéré comme un préalable par la convention d’Ottawa de l’OMS.

Je reviens je cherche, j’appelle mes collègues : “as tu vu la page 3 du rapport 6 sur le volet de santé du contrat Etat Ville? Non toi non plus tu n’as pas de page 3 ?”

“Ah…..toi aussi tu t’es posé des questions sur une erreur de pagination ? Comme pour le rapport n° 1 où il manque les pages 1,2 et 7 !”

“Bon je poserai la question au conseil car on ne peut pas imaginer que le volet santé du contrat de ville qui finance la nouvelle cuisine qui ne sert pas aux habitants de la zone de la politique de la ville ne comporte pas un chapitre entier de l’axe 3 compte tenu des difficultés quotidiennes des patients?”

Madame le Maire pouvez vous répondre à nos interrogations?

Quelle politique menez vous pour juger des besoins de santé non satisfaits de la population des quartiers de la politique de la ville ?

Quelle sera l’évolution pour ces quartiers de la démographie des professionnels de santé?

Quelles mesures avez vous prises?

Avez vous retrouvé la page 3?

Conseil du 20/03 – dénomination du square dans l’îlot Romain Rolland

dénomination du square dans l’îlot Romain Rolland

Anne Cécile Groléas

Madame le maire,

A nouveau, vous proposez à ce conseil municipal d’avaliser votre choix.

C’est votre droit après tout, mais c’est toujours étrange de voir une personne qui ne jure que par la démocratie participative, la co-construction et autre conseil citoyen de décider seule.

Vous avez décidé de dénommer ce square Général Pierre Robert de Saint Vincent … Pourquoi ?

Comment cette idée vous est venue ? Pourquoi un militaire ? quel rapport avec les autres noms des rues et places avoisinantes ? quel sens à ce choix… Pourquoi pas square Romain Rolland tout simplement ?  

Qui sait comment est pris cette décision?  

Quelqu’un peut me le dire ? Personne ?

Vous auriez très bien pu ouvrir le dictionnaire des noms propres au hasard et choisir le 17eme nom de la page gauche.

Cela aurait eu au moins le mérite du comique et de la surprise.

Mais entendons nous bien : nous n’avons rien contre le  Général de Saint Vincent  qui s’est distingué en sauvant des déportés durant la seconde guerre mondiale. Ce personnage historique mérite tout notre respect.

Non, nous vous reprochons de choisir seule et de ne donner aucune explication à ces choix.

En matière d’odonymie  – c’est comme cela que s’appelle l’étude des noms propres désignant une voie de communication  ! –  il y a tant à faire.

Savez vous par exemple que l’ONG Soroptimist a réalisé une enquête sur 63 500 rues. On y apprend que  moins de 1 500 sont baptisées au féminin !

Moins de 2% de nos rues et avenues portent le nom d’une femme !

Cela aurait pu être une piste pour ce square.

Et puis, pour éviter de tomber dans le culte de la personnalité que nous devons tous dénoncer, vous auriez pu choisir une femme connue sous un nom d’artiste et non sous son véritable patronyme.

Enfin, vous auriez pu faire choisir au conseil parmi trois noms au lieu de ne proposer que votre décision.

Imaginez  : nous pourrions voter pour Colette, Georges Sand ou Mistinguette…

Mais puisque vous refusez que ce conseil soit un lieu de débat, nous nous abstiendrons.

Conseil du 20/03 – Adoption du compte rendu du précédent conseil

Adoption du compte rendu du précédent conseil  – Lotfi Ben Khelifa

Madame le maire,

Nous voterons contre l’adoption du compte rendu du précédent conseil municipal car celui ci ne rend pas compte des raisons qui nous ont fait quitter la séance.

Comme nos interventions sont enregistrées et publiées, permettez moi de vous rappeler ces raisons.

Avant que vous n’ouvriez la séance, nous avons tenu à vous alerter d’un risque. Puisque le conseil municipal n’avait pas voté le débat d’orientation budgétaire, celui ci était réputé ne pas avoir eu lieu.

Et comme il est impossible pour une mairie d’adopter son budget sans que son débat d’orientation budgétaire ait été tenu – et voté -, il nous semblait dangereux du point de vue de la légalité de voter notre budget.

Nous vous avons donc formellement posé la question.

Mais vous n’avez rien voulu savoir.

Vous n’avez même pas daigné répondre à une question posée par des conseillers municipaux.

Vous avez demandé à votre directeur général de répondre à votre place une tentative d’explication et vous êtes passé au point suivant de l’ordre du jour.

C’est ce mépris pour des élus à qui vous ne répondez même pas qui nous a fait quitter la salle.

De tout cela, il n’est pas question dans ce compte rendu. Celui ci n’est donc pas sincère et nous ne le voterons pas.

Je profite de cette intervention pour informer le conseil municipal que nous avons décidé de saisir le tribunal administratif de cette question.

Celui ci dira, en droit si l’on peut adopter un budget sans avoir voté un DOB au préalable.

Contrairement à vous, nous donnerons à chacun des membres de ce conseil les écritures qui seront échangées pour que chacun puisse se faire sa propre opinion.

La démocratie, ce n’est pas seulement être majoritaire de quelques voix. c’est aussi prendre en compte les minorités d’aujourd’hui et respecter leurs droits.

Vous montrez, Madame le maire, à chaque conseil, que vous faites peu de cas de cette obligation.

Je vous remercie.