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conseil du 26/06/18 Extension du GS charréard

 Extension du GS charréard – Lotfi Ben Khelifa

L’école du moulin à vent et son incroyable beffroi-horloge, le groupe scolaire de Parilly avec sa devise si remarquable : “travail paix humanité”,  les très belles mosaïques de l’école du centre, et même, il faut le reconnaître, les subtiles traitements de façade de l’école Flora Tristan, dessiné par un architecte, quoique politiquement proche de vous, n’en reste pas moins un bon maitre d’oeuvre…

Le patrimoine architectural de nos écoles est remarquable.

Il témoigne de l’importance que les différentes équipes municipales de Vénissieux ont accordé à l’éducation.

Il fallait donner à l’éducation publique des bâtiments à la hauteur des missions que la nation confiait à ses instituteurs.

Les écoles étaient les nouvelles cathédrales de la République

Et il faut avouer qu’à Vénissieux, l’argent allait d’abord dans les écoles.

Mais cela c’était avant.

Avant que les finances de Vénissieux ne lui permettent plus d’investir comme elle le devrait .

Alors que la population de notre ville ne cesse d’augmenter, votre équipe n’aura été capable que de construire une seule petite école.

Mais comme les effectifs explosent, il faut palier à l’urgence.

Vous n’avez pas osé nous proposer d’acheter des préfabriqués, comme vous l’avez fait pour l’école Joliot Curie qui ont quand même coûté plus de 16 millions

Ce rapport propose de confier aux services technique de superviser l’assemblement de “structures pré-construite”, selon des plans photocopiés standardisés.

Là où d’autres mairies lancent des concours d’architectes pour choisir le meilleur projet de bâtiment qui marquera autant un quartier qu’une période, vous contentez d’acheter des construction industrialisées anonymes.

Bien sûr cela ira plus vite à mettre en oeuvre, mais vous auriez pu anticiper

Sans doute, cela coûtera un peu moins cher qu’un projet original, mais sur le long terme ce calcul est toujours perdant.

Puisque vous être contrainte à faire des économies partout, vous sacrifiez ce qui est de plus emblématique pour une commune : ses écoles.

Je suis assez fier d’être vénissian quand on me parle de nos écoles et de leur architecture si particulière.

Je ne suis pas du tout certain que mes enfants ou le enfants de mes enfants auront ce même sentiments quand ils passeront devant le hangar que vous allez construire et que je me refuse à appeler une école

Comme nous ne voulons pas être associés à ce gachi architectural, nous nous abstiendrons sur ce rapport.

 

conseil du 3/04/18 – Adhésion de la ville à la structure métropolitaine d’insertion pour l’emploi (GIP

 Adhésion de la ville à la structure métropolitaine d’insertion pour l’emploi (GIP) – Anne-Cécile Groléas

Anne-Cécile Groléas, j’interviens au nom du groupe « Ensemble pour Vénissieux ».

Mme Le Maire,

La création d’une maison pour l’emploi faisait partie de notre programme en 2015. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de l’adhésion de la ville de Vénissieux à l’élargissement du groupement d’intérêt public « Maison de l’emploi et de la formation » voulu par la Métropole de Lyon dans le cadre du programme métropolitain d’insertion pour l’emploi (PMI’e).

L’engagement de la ville de Vénissieux en faveur de l’insertion et de l’emploi ne peut toutefois pas se limiter à une adhésion de 120 € mais nécessite un engagement fort pour créer un lien entre les entreprises, les acteurs associatifs et les vénissians.

Pour notre groupe, votre charte de l’emploi signée par une centaine d’entreprise sur presque 3000 à Vénissieux aurait pu être un bon début, sauf, que nous ne trouvons aucun engagement concret de la part des entreprises.

Nous sommes, également étonnés que des entreprises qui licencient pour délocaliser leur activité soient signataires de votre charte. et pourtant nous sommes loin de penser que cette charte n’est que pour vous donner bonne conscience

Nous avons bien noté votre volonté d’être vigilants. Nous préférerions toutefois que vous soyez davantage acteurs que méfiants, que vous ne confondiez plus clauses d’insertion et clauses environnementales.

Au-delà des projets urbains majeurs comme le Grand Parilly, c’est toute l’action publique de la ville de Vénissieux qui doit être irriguée de la préoccupation de l’insertion et de l’emploi. Chaque marché public, chaque intervention de prestataire doit être l’occasion non seulement de donner du travail aux vénissians mais aussi d’insérer les personnes les plus éloignées de l’emploi.

Notre groupe « Ensemble pour Vénissieux » sera donc aussi particulièrement vigilant.

conseil du 3/04/18 – budget supplémentaire 2018

budget supplémentaire 2018 – Lotfi Ben Khelifa

Le budget supplémentaire vise à intégrer les résultats de clôture de 2017, à ajuster les équilibres entre chapitres en fonction de l’évolution des prévisions et à proposer de nouvelles inscriptions de crédits.

En langage plus clair, le budget supplémentaire vise à réaffecter l’argent de nos impôts qui n’a pas été dépensé en 2017…

On pourrait considérer que cela est normal. Après tout, il est logique de réaffecter les recettes d’hier aux dépenses de demain.

Sauf que c’est tout l’inverse.

En 2015, vous avez augmenté les impôts de tous les vénissians de 5% et diminué les subvention des associations

Cela à fait rentrer dans les caisses de la mairie des sommes très importantes.

Aujourd’hui, en 2018, vous nous demandez de réaffecter des dépenses que vous n’avez même pas été capable de faire !

On se demande bien pourquoi vous étiez si pressée d’augmenter les impôts…

Non seulement les finances de la villes sont dans le rouge, mais en plus, vous n’êtes même pas capable d’utiliser les impôts dans l’année… c’est un comble !

1 782 432 euros c’est la somme budgétées en 2016 et que vous n’avez pas dépensé, alors que dans notre commune les besoins sont criants, comme par exemple l’école primaire Charles Perrault, située aux Minguettes, rue de la Démocratie pour les élus qui n’habitent pas notre commune.

Vous auriez pu aussi investir dans de nouveaux bâtiments ou équipements communaux, comme un nouveau terrain foot pour un club qui comptera presque 1300 licenciés, un nouveau gymnase pour le hand ou le basket, ce qui éviterait au club de s’expatrier dans les communes voisines, ou encore une nouvelle école plutôt que des algécos  à 3,6 millions d’euros comme à l’école Joliot curie.

Je ne vais pas commenter votre projet de budget supplémentaire, le public a déjà suffisamment souffert à la lecture du texte écrit par vos service et lu par votre fidèle adjoint.

Je souhaite juste vous poser une question. Je ne vois pas trace dans ce budget de crédit en provenance du FSIL, le fonds de soutien à l’investissement public local créé par l”Etat en  2016 et doté cette année de plus d’un milliard d’euros.

C’est un fond destiné aux communes et qui permet de financer des travaux directement liés à la vie quotidienne (amélioration du cadre de vie, attractivité des territoires, transition énergétique …).

Pouvez vous me confirmer que la mairie a bien déposé un ou plusieurs dossiers pour bénéficier de ce fonds.

Même si vous n’arrivez pas à mouvementer l’intégralité de votre budget, vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il est préférable de bénéficier de dotation de l’état que d’augmenter les impôts.

Vous comprendrez aussi que puisque nos choix et orientations sont aux antipodes des vôtres nous voterons contre ce projet de budget supplémentaire qui n’est que le reflet de votre absence de vision d’une politique ambitieuse pour notre commune

 

 

conseil du 3/04/18 contractualisation entre l’état et les collectivité territoriales

contractualisation entre l’état et les collectivité territoriales

Anne Cécile Groléas

Anne-Cécile Groléas, j’interviens au nom du groupe « Ensemble pour Vénissieux ».
Mme Le Maire,

Dans ce rapport, j’apprends avec soulagement que vous vous êtes enfin décidés à signer ce contrat avec l’État et au travers de ce contrat, à prendre l’engagement de maîtriser davantage les dépenses de fonctionnement. Car il s’agit bien de limiter l’augmentation des dépenses de fonctionnement et non pas de les réduire. On est donc loin de l’étranglement dont vous parlez dans ce qui ressemble davantage à de la propagande qu’à de la communication.
Vous avez donc fait beaucoup de bruit pour rien.

Je regrette sincèrement ce barouf inutile orchestré avec vos amis de l’association nationale des élus communistes et républicains.

Je ne reviendrai pas sur votre prise de position dans votre voeu, Mme le Maire rappelant souvent que le conseil municipal n’est pas le lieu pour les débats d’ordre national, si ce n’est pour vous rappeler tout de même que vos belles idées d’augmenter sans cesse les dépenses publiques, et de replier la ville sur elle-même, les français qui ont été appelés aux urnes en 2017, n’en n’ont pas voulu. Et les vénissians non plus.

Vous dénonciez « une mise en danger grave du service public local », là où l’État cherche naturellement à limiter l’augmentation des dépenses.

Et c’est une bonne chose car plus de dépenses, ce serait aussi une pression fiscale plus forte sur les habitants, et sur les entreprises.

C’est la raison pour laquelle, tous les gouvernements successifs se sont engagés dans la maîtrise de la dépense publique.

Et alors que votre majorité municipale actuelle se comporte comme une adolescente qui se plaint qu’elle n’a pas assez d’argent de poche. Qui argumente pour avoir plus. Parce qu’elle a plus de besoins, que le ticket de métro est plus cher alors qu’elle n’y peut rien. Et qui au final se roule par terre. Ce comportement est à la fois ridicule et irresponsable.

Par mon intervention aujourd’hui, nous souhaiterions vous offrir 3 pistes de réflexions pour que nous progressions ensemble vers une meilleure maîtrise de la dépense publique.

 

Notre première proposition, c’est l’exemplarité.

La majorité municipale actuelle, c’est-à-dire un maire, 17 adjoints, 15 conseillers délégués, cela représente une rémunération totale sur le mandat de 3,7 M€. 3,7 M€ en 6 ans !, et c’est sans compter les remboursements de frais et autres avantages sur lequel vous ne faites pas preuve de transparence malgré les injonctions de la CADA.

Je ne remets bien entendu pas en cause la légalité de ces montants mais m’étonne de l’acharnement juridique pour maximiser ces indemnités. 3,7 M€… Ce n’est pas la première fois que nous vous en parlons. Il est temps de montrer l’exemple.

La première proposition est donc de revoir à la baisse ces indemnités.

La seconde proposition, c’est d’associer davantage les habitants

Mais de le faire vraiment, pas avec des conseils de quartier presque vide de sens et donc d’habitants, un conseil citoyen qui manque de représentativité et d’autonomie, des commissions et des comités de suivi qui ne sont que de l’affichage.

Associer davantage les habitants, c’est leur donner vraiment du pouvoir de décision et des moyens d’actions. Il serait temps de s’engager vers un budget participatif. Pour profiter du bon sens des habitants et prendre en compte leurs priorités. C’est aussi un enjeu de citoyenneté – c’est-à-dire développer l’esprit critique, le fait d’avoir un avis éclairé sur l’action publique.

Enfin la troisième proposition, c’est revoir en profondeur les politiques publiques

Tout d’abord en remettant en cause votre modèle économique basé sur la misère. Vous ne faites pas de la politique de la ville pour aider les gens mais pour avoir des crédits supplémentaires dont l’affectation ne cesse de nous étonner.

Une revue des politiques publiques, c’est arrêter de voir le budget comme quelque chose d’incrémental. Vous vous exprimiez récemment sur le fait que, je cite, « Il ne faut pas avoir fait l’ENA pour comprendre qu’ouvrir plus longtemps (les bibliothèques), c’est un coût de fonctionnement supplémentaire, alors qu’on nous empêche d’avoir une croissance de ces dépenses ». Gérer un budget, ce n’est pas empiler des dépenses, c’est organiser une action pour être en mesure d’assurer de nouvelles dépenses dans un cadre budgétaire contraint. C’est aussi s’assurer que l’on récupère bien toutes les subventions auxquelles on a droit.

Mme Le Maire, vous aimez rappeler que Vénissieux est « belle et rebelle ». Il serait bien que la rebelle grandisse un peu et ose s’engager dans le changement. Car notre ville en a besoin, maintenant.