Le CCAS (centre communal d’action social) est un établissement public municipal. Son budget est de 5 millions € pour assurer le logement et le portage des repas des personnes âgées, le service d’aides ménagères et les soins infirmiers à domicile, les aides exceptionnelles, le fond d’action jeunesse…
Nous nous sommes abstenu lors du vote de son budget compte tenu de l’augmentation de 3,8% de la part des usagers et nous sommes intervenus pour regretter que le SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) piloté par le CCAS ne répondait plus aux demandes de la population.
De nombreuses personnes nous avaient signalé avoir fait appel au SSIAD sans avoir de réponse. Une enquête a d’ailleurs montré que 12 personnes fin 2017 avaient fait appel au SSIAD sans trouver de réponse et 6 ont même renoncé aux soins.
Le taux de remplissage des 50 lits est de 83% ce qui laisse certainement une marge mais ne peut pas suffire à la prise en charge croissante d’une population qui veut vieillir chez elle dans de bonnes conditions ou qui ne peuvent pas se payer un placement en EHPAD
Lors du conseil municipal, madame le Maire a mis en doute notre intervention arguant que cela ne dépendait pas d’une décision communale.
Quelle ne fut donc pas notre surprise d’apprendre que la ville allait étudier avec l’ARS qui finance les SSIAD l’extension du service vénissian !
C’était précisément l’objet de notre intervention qui provoqua la moue dédaigneuse de notre première magistrate.
N’en déplaise à Madame Picard, le rôle de l’opposition est aussi de souligner les manques et parfois les erreurs dans la gestion de la collectivité.
Tout le monde gagnerait à s’écouter ; la surdité méprisante de la municipalité à nos remarques et suggestions ne fait d’autres victimes que les vénissians !