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Conseil du 4/02/19 – Subvention aux associations

Rapport 3 Subvention aux associations – Pascal Dureau

Madame le Maire, Mesdames et messieurs les élus, Mesdames et Messieurs.

Depuis 5 ans nous réclamons les critères qui vous animent dans votre politique de soutien aux associations. Force est de constater que ceux ci ne nous ont toujours pas été communiqué et il faut imaginer que votre mandat se terminera sans que nous ne puissions comprendre vos intentions entre soupoudrage et choix politiciens.

Si nous pouvons interpréter le soutien différencié entre le secours catholique et le secours populaire par exemple, cela reste un présupposé et c’est bien regrettable.

Quel intérêt d’apporter moins de 250 € à 27 associations si ce n’est donner l’impression de répartir une manne royale.

En tant que conseiller municipal même si nous sommes dans votre opposition nous sommes fréquemment interpellés sur les choix de la Mairie, et ne pas avoir de réponse renforce le sentiment de la population d’une politique incohérente.

Ainsi la simple lecture d’un budget toujours en hausse depuis  cinq ans quant aux recettes n’a pas permis aux responsables des associations qui ont fait les frais des réductions imposées de leur dotation de pouvoir l’oublier.

A l’inverse les gros bataillons des financements restent un mystère quand à leur pertinence et leur bilan.

Bizarre créé par la Mairie, aurait pu bénéficier de financement de l’Etat par la labellisation Scènes de musique actuelle.

Finalement son montage et sa gestion ne permettant qu’un nombre restreint de concert lui font perdre cette possibilité et les subventions afférentes, laissant le seul financement de son action à la commune.

Bref opacité, soupoudrage, choix illisibles, gestion hasardeuse, nous amènent à dénoncer la gestion de la vie associative de votre majorité et nous refuserons de participer au vote puisqu’il n’y a aucun débat démocratique sur votre politique.

Conseil du 4/02/19 – Budget primitif

Rapport n°1 Budget primitif – Lotfi Ben Khelifa

Madame le maire,

“Nous aurions débattu le 17 décembre 2018 des orientations budgétaires pour 2019”,

c’est ce que vous écrivez dans votre rapport. Or, la vérité est en fait tout autre.

Nous avons écouté longue présentation faite par votre fidèle adjoint qui lisait un texte préparés par vos services.  

Nous avons regardé un diaporama dont les chiffres ne correspondait pas avec ceux de la délibération présentée.

De petites erreurs – un petit écart de 175 postes… –  que vous avez reconnu.

Tout comme vous vous avez reconnu que les dotations de l’État ne baissaient finalement pas…

Il faudra d’ailleurs songer à enlever vos nombreuses publicités placardées sur tous les bâtiments municipaux. Il en va de votre crédibilité

Que retenir de ce budget primitif ?

Une évolution de l’investissement ? Non je plaisante, vous ne pouvez plus investir, puisque 70% du budget passe dans la masse salariale…

Nous savons que les fonctionnaires sont indispensables au bon fonctionnement de la notre collectivité, mais nous préférons que les agents aient un déroulement de carrière linéaire, plutôt que subir votre recrutement clientéliste.

Ce que l’on peut aussi retenir, c’est un investissement en chute libre, un budget de fonctionnement qui augmente, et des dotations qui ne baissent pas

Alors que notre ville compte de plus en plus d’habitants et qu’il faudrait massivement investir dans les écoles, dans les crèches, dans les équipements sportifs…vous choisissez d’autres priorités.

Vous préférez par exemple octroyer une augmentation des budgets de votre régie “la Machinerie” et de votre journal personnel “Expression”.

Au moins, pensez vous, vous pourrez lire quelque part des louanges sur votre politique !

Mais passons, nous n’allons pas lister toutes les incohérences de ce budget.

Nous avons pitié pour le public ! même si nous savons que cette délibération est la plus importante de l’année.

S’il n’y avait en effet qu’une délibération chaque année à retenir, c’est à l’évidence celle qui permet de décider de l’usage de l’argent public.

Le nombre d’interventions sur ces rapports montre d’ailleurs que tous les élus ici présents ont bien compris l’importance de cette délibération et se prononceront pour ou contre

Et pourtant…

Le lundi 28 janvier, la métropole de Lyon examinait  de son projet de budget pour 2019.

Après de très nombreuses interventions des différents groupes politiques, ce budget a été adopté à la majorité.

Les vénissians peuvent se réjouir de cette décision qui va permettre au grand Lyon de continuer à investir sur notre commune dans les domaines de la propreté, de la voirie, du développement économique, etc.

Mais qu’ont voté les élus municipaux de la majorité qui siègent au conseil de la métropole ?

Que pensent Idir Boumertit, Marie-Christine Burricand, Pierre-Alain Millet, Yolande Peytavin et Michèle Picard de ce budget métropolitain

Sont ils pour ? sont ils contre ?

Eh bien ils ne sont ni pour, ni contre, bien au contraire, car ils se sont abstenus !

S’abstenir sur un projet de budget, cela n’a pas de sens !

Parce que s’abstenir, madame le maire, c’est s’interdire volontairement de prendre partie sur certaines délibérations, cela témoigne d’un manque d’intérêt pour la question posée et d’une absence de confiance envers l’exécutif qui gouverne.

Car en démocratie, on est pour ou on est contre l’usage des deniers publics.

On ne peut pas s’en désintéresser, on ne peut pas ne pas avoir d’avis.

C’est pourtant ce que vous avez fait au Grand Lyon.

Le budget de la métropole, vous  n’en avez visiblement rien à faire.

C’est dommage pour vous, c’est dommage pour la métropole, mais c’est surtout dommage pour les vénissians qui ne sauront finalement pas si vous êtes pour ou contre les politiques métropolitaines dont ils bénéficient chaque jour.

Les élus du groupe socialistes et républicains sauront – eux  – prendre leur responsabilité.

Nous voterons contre ce projet de budget.

Abstention… de courage !

Dans une assemblée d’élu en charge d’une collectivité locale, le vote du budget et le moment le plus important.

S’il n’y avait qu’une délibération par an à retenir, c’est à l’évidence celle qui permet de décider de l’usage de l’argent public.

Hier, lundi 28 janvier, la métropole de Lyon examinait  justement de son projet de budget pour 2019.

Après de très nombreuses interventions des différents groupes politiques, ce budget a été adopté à la majorité.

Les vénissians peuvent se réjouir de cette décision qui va permettre au grand lyon de continuer à investir sur notre commune dans les domaines de la propreté, de la voirie, du développement économique, etc.

Mais qu’ont voté les élus municipaux de la majorité qui siègent au conseil de la métropole ?

Que pensent Idir Boumertit, Marie-Christine Burricand, Pierre-Alain Millet, Yolande Peytavin et Michèle Picard de ce budget métropolitain

Sont ils pour ? sont ils contre ?

Eh bien ils ne sont ni pour, ni contre, bien au contraire, car ils se sont abstenus !

S’abstenir, s’interdire volontairement de prendre partie sur certaines délibérations témoigne en général d’un manque d’intérêt pour la question posée.

Mais s’abstenir pour le vote du budget signe à l’évidence un cruel manque de courage politique.

Car en démocratie, on est pour ou ou est contre l’usage des deniers publics. On ne peut pas s’en désintéresser, on ne peut pas ne pas avoir d’avis.

C’est pourtant ce qu’on fait les élus communistes au Grand Lyon.

Du budget de la métropole, ils n’en ont visiblement rien à faire.

Ou alors,qu’ils disent aux vénissians les raisons qui les ont conduit à s’abstenir sur la plus importantes délibération de l’année.

Au conseil hier soir…

Le problème quand une mairie d’une ville de plus de 60 000 habitants ne fait qu’un conseil municipal tous les deux mois, c’est que les séances durent très longtemps et réservent parfois des surprises…

ce fut le cas ce lundi 17 décembre. Avec plus d’une trentaine de rapports à l’ordre du jour, il était écrit que nous délibérerions jusque tard dans la nuit…

D’autant plus que l’avant veille nous avons appris qu’un débat sur l’actualité nationale serait organisé. Nous nous sommes donc exprimé sur la crise des gilets jaunes en espérant que la mairie de Vénissieux prendrait amplement part au débat national lancé par le président.

Mais là où nous ne faisions que souligner qu’il était important qu’un débat se déroule dans un climat de confiance, nous avons découvert que la majorité était en pleine… défiance. Continuer la lecture de Au conseil hier soir…