Tous les vénissians ont été stupéfaits de la fermeture de la poste du centre pour travaux. Une décision prise sans concertation et bien sûr, sans que la mairie tente de trouver une solution pour les très nombreux habitants qui fréquentent ce service. Nous avons donc pris l’initiative de faire une Lettre ouverte à l’attention du Maire de Vénissieux et du Directeur départemental de la Poste. Une lettre que nous afficherons régulièrement sur les murs du bureau de poste et qui est reproduite ici.
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« Monsieur le Directeur, Madame le Maire,
Nous venons d’apprendre, stupéfaits, que la poste centrale de Vénissieux sera fermée pendant six semaines !
Six longues semaines durant lesquelles tous les usagers de ce service public devront se déplacer qui aux Minguettes, qui à Saint-Fons pour espérer trouver un guichet ouvert. Devons-nous vous rappeler que Vénissieux est la troisième ville de l’agglomération avec plus de 60 000 habitants ? Faut-il redire qu’elle est la seconde villela plus pauvre en terme de revenu par habitants ? Est-il nécessaire de souligner que pour les personnes modestes, les services postaux et bancaires de la Poste sont une nécessité quasi quotidienne ?
Non, vous connaissez l’un et l’autre cette situation, mais il semble que vous n’en ayez cure. “Les pauvres peuvent bien se déplacer. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît, ils ont du temps”…
Monsieur le Directeur, Madame le Maire, dans aucune autre ville de l’agglomération vous n’auriez, ne serait-ce que penser fermer la poste pendant six semaines, juste avant les vacances de noël qui plus est.
Dans une ville “normale”, vous auriez trouvé une solution : un bureau de poste provisoire à côté de celui en travaux. Vous auriez eu, par exemple, l’idée d’utiliser les locaux inutilisés de Pôle Emploi pour installer un guichet, pour servir le public. Mais non. Nous sommes à Vénissieux, et il semble que le public (habitants, usagers, contribuables ou électeurs), ni l’un ni l’autre, vous ne vous en souciez réellement !Permettez nous donc, au nom de tous ceux qui vont devoir subir en silence les conséquences de votre décision, de vous adresser cette lettre ouverte légitimement scandalisée !
Nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur, Madame le Maire, en l’assurance de la considération qui vous est due. »