“Terrible baisse des dotations de l’Etat”, “les communes sont étranglées”, “c’est le service public local qu’on assassine”…
Chacun aura bien entendu reconnu le discours que nous rabâche Madame le maire à chaque conseil municipal…
Non seulement ce discours est archi faux, mais il pourrait bien cacher une certaine incompétence de cette municipalité à mobiliser des fonds pour financer les projets utiles aux Vénissians.
Démonstration en 2 temps
1/ Le tableau ci-dessus présente l’évolution des principales dotations entre 2014 et 2018. Si des baisses sont en effet constatées, l’important est de noter que la somme des deux principales dotations sont stables sur 4 ans.Il est donc faux de dire qu’elle baissent
Ce document officiel précise, concernant la dotation politique de la ville, que « son volume varie en fonction des projets présentés« . En d’autres termes, cette dotation n’est versée que si la mairie le demande pour financer des projets.
2/ C’est aussi le cas du FSIL, le fonds de soutien à l’investissement public local créé par l”Etat en 2016 et doté cette année de plus d’un milliard d’euros. Il n’est versé que si on le demande, normal non ?
Un fond destiné aux communes et qui permet de financer des travaux directement liés à la vie quotidienne (amélioration du cadre de vie, attractivité des territoires, transition énergétique …).
Utile par exemple quand on veut réaliser une rénovation thermique, la mise aux normes et la sécurisation des équipements publics, la rénovation de bâtiments scolaires ou favoriser le numérique…
Compte tenu de la complainte permanente de cette municipalité, il est certain qu’un ou plusieurs dossiers de demande de subvention au titre du FSIL a du être déposé par Vénissieux.
Il est tout aussi certain qu’une aussi grande collectivité que Vénissieux devra bénéficier d’un tel fond.
Pourtant, à la lecture des documents budgétaires transmis par les services, on ne voit nul trace d’une telle subvention !
La mairie aurait-elle oublié de solliciter l’état pour bénéficier d’une aide quasi certaine ?
On a du mal à le croire…