Près de 200 de réponses de vénissiannes à notre questionnaire en ligne, c’est une véritable succès et aussi une surprise pour nous. La preuve que lorsque l’on donne la parole aux habitants, ils la prennent !
Nous avions volontairement limité à 7 le nombre de questions et conçu l’enquête pour savoir si le fait d’être vénissianne – c’est à dire femme et habitant vénissieux – avait un impact sur différents aspects de la vie quotidienne.
L’objectif était d’avoir des résultats incontestables et simples à analyser.
Et de manière simple, on peut dire que les vénissiannes considèrent qu’il n’y a pas de différence majeure à être une femme et à habiter à vénissieux dans les domaines de la culture, du militantisme politique ou de l’accès à l’emploi.
Même pour faire des études, il n’y aurait pas selon elles de différence notables entre vénissieux et le reste de l’agglomération.
En revanche, les perceptions ne sont pas du tout les mêmes pour les autres domaines évoqués.
Il est plus difficile d’éduquer ses enfants quand on est une femme et qu’on habite à Vénissieux pour 57% des personnes qui ont répondu ; près de 2 femmes sur 3 !
Il n’est pas non plus simple de vivre librement ses amours quand on est vénissianne, c’est ce que déclarent 52% des répondantes contre 40% qui estiment qu’il n’y a pas de différence avec le reste de l’agglomération
Enfin, et c’est un peu une confirmation de ce qu’on pouvait intuiter, il est nettement plus difficile de sortir le soir entre amis lorsqu’on est une femme et qu’on habite à Vénissieux.
Ces premiers résultats sont loins des stéréotypes que l’on pourrait avoir de la vie des femme en banlieue, ils sont cependant significatifs sur certains points et devraient attirer l’attention des décideurs municipaux et métropolitains.
Et pas seulement les 8 mars…