conseil du 3/04/18 – convention d’entretien des surlargeurs engazonnées de la plateforme T4

Rapport 8 convention d’entretien des surlargeurs engazonnées de la plateforme T4

Pascal DUREAU

Madame le Maire, mesdames et Messieurs les élus, mesdames, messieurs.

Je suis Pascal DUREAU du groupe Socialiste et apparentés.

Vous êtes en train de vous demander ce que nous avons trouvé comme anomalie dans ce rapport très technique.

Pour comprendre la suite il faut se reporter au sujet.

Il s’agit d’entretenir l’herbe qui pousse le long des rails.

Vous voyez ce que je veux dire?

Moi c’est ce que je vois tous les matins devant mon cabinet ce spot de revente de shit et de cocaïne, c’est aussi ce que je découvre dans le progrès du 3 avril comme les actions que mène la Mairie contre l’usage de la drogue.

L’herbe et les rails….

Ce sujet est malheureusement beaucoup plus vaste qu’un programme de prévention chez nos adolescents que vous menez très justement Madame Le Maire.

Ce sujet c’est un sujet économique d’abord.

De l’économie Noire souterraine qui se nourrit du sang de nos jeunes mais pas que nos jeunes puisque nous les voyons passer ces consommateurs de substances illicites. Il va falloir faire de la prévention à l’OMR aussi……

Non il faut abandonner les clichés.

Il faut que les membres de ce conseil sachent qu’un point de vente de drogue comme celui situé dans le centre commercial du Charreard cela représente un chiffre d’affaire jusqu’à 50 000€ par jour. Bien sur il faut payer les dealers et guetteurs 100€ par jour pour des contrats de 10H à 22 H, payer les contremaîtres qui passent vérifier la présence au poste, la propreté des lieux, qui assurent la sécurité des employés de ce commerce illicite mais très organisé. Et bien sur d’autres faux frais.

Comment expliquer à ces jeunes souvent mineurs que cette rémunération les détruit comme le fait la prostitution.

Comment expliquer aux politiques que ce n’est plus un problème de consommation mais surtout de structuration de l’offre et de détournement de mineurs qui paieront dans leurs chairs ou dans la prison ce mauvais départ dans la vie.

On est loin du gazon mais cela se passe juste de l’autre côté de la chaussée et cela n’est ni propre ni beau à voir.

Finalement il y’a un rapport c’est celui de l’action publique sur la société et son incapacité  actuelle de prendre la mesure de la maladie qui ronge.

Je ne fais aucun reproche sur l’action passée ou actuelle, sur le constat d’impuissance que les forces de police nous ont fait.

Je ne fais aucun reproche de la non prise en compte par les collectivités publiques de ce mal qui le traite au même niveau que le tabac ou l’alcool alors qu’il s’agit d’une maladie de notre société qui tord, corrompt et avilit les plus faibles.

Je nous alerte.

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