Anne-Cécile Groléas
On sait depuis les album de lucky luke, qu’il ne faut pas tirer sur le pianiste. Il fait de son mieux. !
On imagine que les services municipaux font aussi de leur mieux dans le cadre des décisions prises par votre majorité.
Mais tout de même…
Sur 6 délibérations concernant la construction de logements, 4 sont des corrections.
Pire, il aura fallu 3 délibérations pour permettre la vente d’un appartement situé 251 route de Vienne !
Cela fait beaucoup de papier, beaucoup d’énergie, beaucoup de temps dépensés inutilement.
Et en plus, cela donne à votre opposition l’occasion de dire à nouveau les raisons de son profond désaccord avec votre politique en matière de logement.
Depuis 2014, nous ne cessons de vous alerter.
Avec plus de 50% de logement sociaux, Vénissieux est en passe de devenir un ghetto.
Dans certains quartier, ce pourcentage culmine à 80% !
Les politiques de peuplement sont illisibles et nous attendons toujours les critères d’attribution de la sacoviv.
Dans le même temps, notre commune doit se développer et se renouveler.
Nous ne pensons pas, à la différence de Monsieur Girard, qu’il faille arrêter de construire. Cette position est celle d’un conservateur qui ne se soucie pas de la demande de logement
Il faut donc construire, mais comme aucun promoteur n’a envie d’investir à Vénissieux, vous recourez à la technique de la VEFA
Vous faites construire des immeubles par des promoteurs et vous subventionnez ensuite le rachat des appartements par des bailleurs sociaux.
Rien qu’à ce conseil, ce sont 145 nouveaux logements sociaux qui seront construits ! Cela n’a pas de sens. Vous ajoutez de la misère à la misère
Depuis 2014, notre groupe Ensemble pour Vénissieux vous a fait part de ses propositions.
Il faut rendre les critères d’attribution transparents
il faut cesser tout nouvelle construction de logement social dans les quartiers qui en sont plus que majoritairement pourvus
il faut demander au Grand Lyon de faire pression sur les promoteurs pour construire de l’accession et du logement en locatif libre à Vénissieux.
Mais vous ne nous entendez pas et vous continuez votre fuite en avant.
Le drame dans cette affaire, c’est que ce ne sont pas les vénissians d’aujourd’hui qui en feront les frais.
En matière d’urbanisme, les erreurs se constatent à 20 ou 30 ans plus tard
Vos décisions engagent notre commune pour les décennie à venir.
Mais là encore, vous vous en fichez, vous ne serez plus là pour regretter vos erreurs.